Interlude réparateur

* Regardant autour de lui les grandes sculptures et tentures.*
C'est assez joli par ici, c'est la première fois que je voi cet endroit.
Auriez vous encore besoin de mes services Monsieur V? Je soupçonne qu'une personne telle que vous mène des affaires bien troubles et complexes et vous devez avoir quelques soucis.
Vu comment j'ai traité la première mission et que vous semblez en etre satisfait peut etre pourrions nous discuter dès maintenant de la suivante?
* Ellion Espérait que Vandal n'aurait pas trop de mal à les suivre dans toute cette foule et ce bruit.*

Vandal suivait tant bien que mal. Il se repérait à la large silhouette qui guidait le groupe. Lorsqure le groupe s'arrêta, il s'arrêta également, se dissimulant vaguement derrière un quelconque couvert.

A la question d'Ellion, le notable se contenta tout en continuant d'avancer de répondre d'un murmure :

"Baissez la voix, cher collaborateur. Nous discuterons de nos affaires une fois un tout petit peu plus isolé, dans ce bâtiment qui nous sert d'infirmerie..."

Ils arrivèrent justement à la bâtisse centrale, dont un des larges et épais pans de tenture fut écarté par un des hommes de main. Le sieur V. entra et fit signe de le suivre. Quelques mètres en arrière, Vandal qui suivait toujours assidûment leurs traces sentit soudain comme une pression sur son épaule droite ; assortie d'ailleurs d'un picotement au milieu du dos désagréablement menaçant. Une voix aimable, discrète mais tout à fait chaleureuse, se fit alors entendre tout près de ses ouïes desséchées :

"Pas très discret, hein ? Filateur amateur ? Peu désireux d'expirer, j'imagine ?"

* Baissant la voix il repondit : *
Tres bien messire j'ai hate d'arriver à destination.

Vandal soupira, déplaça d'un geste posé la main qui squattait son épaule vers l'endroit qui se situait à côté de son épaule, précisément, dans le vide. Il ressera les pans de son manteau et tourna les yeux, puis la tête et enfin le reste du corps vers l'endroit d'ou provenait la voix. Il s'attendait à découvrir à peu près tout, mais peut-être encore plus que le reste le 'nettoyeur' qui l'avait abordé auprès du fleuve. C'est donc avec le apréhension désagréable de se retrouver nez à nez avec la sale face de rat de son 'grand ami' qu'il ammorça ce mouvement tournant.
"_Bonsoir, je peux vous renseigner?"

Passant sous les tentures écartées, Ellion parvint dans une chambre exigüe délimitée par des pans de tissus noirs précairement tendus, et dont le seul mobilier se constituait d'un tonneau à l'odeur éthylique, d'un élégant écritoire et de deux bancs de marbre polis. Assis sur le tonneau, un mort obèse portait la bure, arborant également d'innombrables symboles : croix, cercles, triangles, poings, statuettes et autres animaux ; fait de divers matériaux et tintant à chacun de ses mouvements. Le sieur V. se dirigea vers lui, échangea quelques mots polis et, fouillant dans ses poches, en sorti deux lingots de bronze qui furent acceptés d'un hochement de tête. Un nom fut ajouté à la plume sur la liste qui se tenait sur l'écritoire, puis le secrétaire agréé se retourna vers Ellion avec un sourire encourageant. Le sieur V. s'approcha, et sussurra :

"il serait de bon ton de donner le nom de votre complice, à présent. Et qu'il se présente, car je ne doute pas que vous puissiez l'amener ici."

Pendant ce temps, Vandal se retournant tomba nez-à-nez avec un mort à l'apparence pour le moins incongrue : pantalon et veste bouffants à l'extrême lui donnaient une silhouette outrageusement épaisse au milieu de tous ces cadavres desséchés, tandis que les couleurs criardes des-dits vêtement étaient un appel au rire on ne peut plus déplacé au sein de la cité morbide. Un feu pétillant aux nuances changeantes brillait dans ses orbite, partiellement camouflé par le chapeau de mousquetaire incliné sur son chef... de sous la cape qui dissimulait ordinairement ses atours était sortie une rapière dont il reposa l'extrémité sur le sol, avec une lenteur et une grâce toute calculée.

"Voyez-vous cher camarade, je me suis aperçu il y a de cela plusieurs minutes déjà que vous suiviez avec une discrétion exercée -quoique insuffisante- un notable de notre communauté... veuillez pardonner ce trait d'esprit mais, étant par nature un réaliste dans un monde hostile, j'ai les doutes les plus prononcés concernant vos intentions à son sujet. Ne serait-il possible d'obtenir des explications rapides sur la question de vos occupations le plus immédiates ? Sans quoi, je n'aurais bien sûr d'autre choix que d'aller accomplir mon devoir citoyen en vous livrant contre compensation à ses serviteurs."

* Etant un peu cretin il repondit franchement à la question.*
Oh il s'agit d'un dénommé Vandal il est facilement reconnaissable par sa tenue quelque peu excentrique et ses manières d'ex marin.
Il ne devrait plus tarder maintenant, vous savez c'est un homme prudent il a préféré nous suivre d'un peu plus loin au cas où il y aurait pu y avoir du grabuge.
Je suis sûr que si nous l'attendons ici il nous rejoindra tout seul.

* Se tournant vers ce qu'il prit pour une espèce de moine guerisseur.*

Est-ce vous qui vous occupez de soigner les gens un peu cabossés? Parceque recemment j'ai fait une mauvaise rencontre qui m'a quelque peu amoché.
J'ai dejà vu des gens en arme porter de grosses protèses en metal mais ce n'est pas ce que ej recherche.
Je cherche du solide mais très léger me permettant d'améliorer mes capacités acrobatiques actuelles. J'aimerai recuperer ma rapidité et agilité que j'ai perdues en mourrant voire etre supérieur.

Vandal dévisagea son interlocuteur d'un air incrédule, puis esquissa un sourire, préparant sa réponse. Il pencha légèrement la tête sur la gauche et dit d'un ton enjoué:

_Voyez-vous, cher ami, étant moi aussi par anture réaliste dans un monde hostile, j'ai des doutes les plus prononcés concernant la confiance que l'on peut apporter à certains personnages, y compris vous et moi, surtout moi d'ailleurs, si j'avais à me faire confiance, j'en serais fort mal à l'aise, mais tout ceci m'éloigne de mon sujet. Figurez vous mon brave, que mon collègue est actuellement en négociations ou assimilées avec le notable de notre cité et que je me placait un peu en retrait de manière à pouvoir suivre les évènements avec un peu de recul. Ni vous ni le notable n'en serez, jes uppose, véritablement vexé, c'est de bonne guerre, n'est-ce pas? Maintenant, si vous voulez m'excuser, je vais aller rejoindre mon compagnon.

Vandal fit un sourire, salua en ajoutant un 'bonne ...journée' dont il ne se rendit compte qu'après que le terme était légèrement...erroné. Il souleva légèrement son chapeau en guise de salu puis, se retournant, se dirigea dans la direction ou le sieur V et Ellion s'étaient aventurés.

"Bien." fit le sieur V. "Mais puisque vous semblez décidement être le centre pensant de votre bande, nous pouvons discuter dès à présent de nos futures affaires. Votre ami ne tardera pas, j'en suis sûr, et j'ai des explications à vous donner concernant les soins que j'aurai la paresse de dispenser par deux fois."

Il désigna d'une main livide mais charnue le secrétaire, qui regardait toute la scène avec un grand sourire.

"Le frère Mü est un simple de la plus basse espèce, même si il est très efficace dans ses fonctions, n'ayez donc peur de parler en sa présence. De plus, des astuces divines prémunissent le lieu contre toute écoute, même magique... il sert également de confessionnal, ce qui est bien pratique. Alors mon ami, voici ma question : désirez-vous vous remettre de suite à mon service, ou êtes-vous curieux de découvrir un peu la cité ? J'accepterais l'une comme l'autre des réponses."

De son côté, Vandal eu la surprise de voir son interlocuteur se caresser le menton de ses phalanges décharnées, puis esquisser un sourire morbide :

"Vous me semblez moyennement malhonnête, guère plus en fait que ce qui constitue le gratin de cette cité d'ombres et de silences... et si vraiment vous êtes malhonnêtement sincère, je ne vois guère de raison de vous arrêter. Nous pourrions fort bien, en fait, nous révèler collègues dans le mercenariat raisonnables. Bref, je vous salue, monsieur, mais ne vous quitte que d'un oeil sachez-le ! Comme, en fait, tous ceux que je cotoîe. Bonjour !"

Il rengaina d'un geste vif et fluide sa rapière, puis s'inclina de façon presque exagérée et baissa son chapeau -révèlant son crâne ivoirin gravé d'une lys juste au-dessus de la nuque-. Se relevant après un très court instant, il enveloppa ses atours voyants dans sa cape et s'en fut, laissant Vandal parvenir à l'entrée du bâtiment central.

Cette question, j'y repondrai en présence de mon compagnon Vandal mais sachez que je ne suis pas Mort vivant à flanner dans une ville à ne rien faire et que je serai plutot d'avis à decouvrir la ville en travaillant pour vous.

Ce qui me derange c'est que je n'ai pas de planque où aller en cas de necessité de fuite. Un endroit discret où la garde se perdrai aisément si elle devait m'y pousuivre et facile à defendre.
Je n'aimerai pas me faire prendre comprenez-vous?

Pour les soins, plus nous serons en forme et plus vous pouvez etre sûr que nous accomplirons avec succès notre prochaine mission.
Pourrai-je savoir quelle caste visait notre dernière escapade et qu'elle en seront ses probables conséquences?

Le sieur V. sourit :

"Pour ce qui est des visées et des conséquences, j'aurais cru que votre connaissance de l'art des intrigues vous aurait appris une chose : plus vous en saurez, et plus les gens sauront que vous savez... si vous ne tenez pas à plonger pour de bon dans l'inexistance, voilà qui serait fâcheux."

Il lança ensuite un regard vers l'ouverture et son sas de soieries, eu un rictus puis repris :

"Installez-vous où vous voulez dans cette cité : il est bien plus facile d'entrer et sortir d'une planque située dans les Rues, mais elle est alors plutôt exposée... dans le Bouge, vous seriez plus à l'écart, mais si vous n'êtes prudent vos allées et venues seront connus de toute la populace locale. Il y a aussi les Tunnels, qui combinent les avantages des deux précédents, mais c'est bien plus risqué une fois considéré tout ce qui y rôde. Bon à présent, que fait votre ami ?"

*hrp* Jon c'est le moment pour une entrée spectaculaire à la jack sparrow mdr!*/hrp*

Une voix sembla sortir de derrière les tentures. Elle chantait d'une voix un peu enrouée :

"Fifteen men on the dead man's chest, yo hohoho and a bottle of rhum..."

Vandal écarta les draperies d'un geste théâtral, fit une révérence et dit avec un grand sourire:

"Bien le bonjour monseigneur, j''espère que ma petite comptine vous a plu, c'est une berceuse que ma nourrice me chantait alors que j'étais tout jeune, il faut dire qu'elle était plutôt jolie, mais malheureusement je l'ai tuée à huit ans en lui faisant avaler les braises du poele qui chauffait ma demeure,après l'avoir lonuement tortiurée à l'aide d'écailles de dragons des mars bien aiguisées, il faut dire, j'étais plutôt trublion à l'époque...mais bon, si nous en revenions à nos affaires...

Vandal faisait les cents pas dans la pièce tout en regardant de droite et de gauche, ne semblant porter aucune attention particulière au notable. Puis soudainement, il se retourna vers lui avec une expression interloquée:

_mais... vous disiez?"

Vandal, nous discutions Monsieur V et moi non seulement d'une prochaine mission qu'il pourrait nous confier nous mettant une fois de plus à son service ainsi que d'une planque où nous pourrions nous refugier quand nous en aurions besoin.

Ces histoires de tunnels m'interessent vous en parlez comme si c'etait un endroit veritablement dangereux. Recelle-t-il de choses dont vous pourriez avoir besoin?

Vandal de quel genre de soins aurais-tu besoin? Il me semble me rapeller qu'il était arrivé un pépin à ton genoux...

Vandal s'assit sur la table et examina la vilaine félure qu'avait subi son genou. Il réfléchit un instant:

_Hm, oui effectivement, mon genou a un chouillat souffert, mais il en faut plus pour me démonter, je compte bien encore faire quelques vieux os!

Il prit une petite pause

_Par contre, il est vrai qu'une planque serait du meilleur effet, mais en ce qui concerne la localisation de la-dîte planque... c'est un peu plus épineux moussaillons. Un tunnel, ça me semble intéressant, j'ai moi-même peu d'affinités avec les tunnels, mais qui sait, ils se révèleront surement utiles, même s'il y rode d'étranges créatures...

Le sieur V. , quelque peu surpris par cette entrée en scène pleine de verve, repris alors la parole :

"Et bien monsieur, je me répète : les tunnels sont des lieux dangereux quand on ne s'y connaît pas. Des créatures bien plus sinistres que tout ce que vous avez pus croiser y rôdent, et se glissent dans les salles les mieux scellées pour trouver un quelconque semblant de pitance... vous ou moi faisant, bien sûr, parfaitement l'affaire."

Il se tourna vers le scripteur, qui regardait toujours la scène avec un sourire béat.

"Genou et... hum... disons un examen complet."

Il fouilla quelques instants dans ses poches intérieures, puis en sortit une légère bourse de velour ivoire, dont il extraya avec art une petite perle nacrée. Après l'avoir confiée au scripteur, il se retourna vers ses interlocuteurs :

"Si vous tenez tant à explorer les tunnels, faites-le tant que vous restez très proche de la Cité... il est effectivement de nombreux restes et étrangetés là-bas qui peuvent faire la fortune du chanceux, mais au moins autant d'occasions d'expirer pour de bon. Enfin, j'imagine que de solides gaillards comme vous peuvent tenter le coup..."

Le scripteur, s'étant levé, écarta un pan de tenture menant vers l'intérieur du bâtiment et fit aimablement signe de le suivre.

* Ellion suivit l'indication du scripteur et s'engagea derrière la tenture.*
Alors je pense que nous pourrions tenter une petite exploration le moment venu dès que nous aurons trouvé un peu de matériel de type corde pics et peut etre bien explosifs on ne sait jamais. Ce n'est peut etre pas pour maintenant nous verrons.

Comment procede-t-on en ce monde pour soigner les gens? Existe-t-il une science particulière poru la médecine? Car j'imagine qu'elle n'a rien à voir avec celle du monde des vivants?

Derrière la tenture, un petit couloir fait de toiles tendues délimitait une demi-douzaine de "portes" de tissus, certaines fermées par des broches en formes de crânes en argent, d'autres entrouvertes sur des pièces diverses mais également austères. Un squelette étrange sortit avec une raideur macabre de l'ouverture la plus branche, brandissant d'une main un pic-marteau rouillé, et de l'autre un assortiment de clous, fils de fer, chaines cuivrées et autres broches métalliques. Pivotant sur ses deux minuscules jambes, tiges métalliques ni plus longues ni plus larges que deux pattes de poulet, il révéla un assortiment tout aussi hétéroclite de pièces métalliques entassées dans son torse, qui dépassaient pour certaines entre ses côtes au point d'êtres prêtes à tomber.

Remarquant les deux visiteurs, il ouvrit de sa main droite le panneau métallique qui bloquait sa poitrine par le bas, et fourra de l'autre les pièces qu'il tenait avant que l'amas de bricoleur ne s'écroule sur le sol. Refermant aussi sec, il put alors tendre sa main libre aux os rayés et râpés, d'un geste amical mais quelque peu mécanique. L'amas de tuyaux qui lui tenait lieu de cou se contorsionna alors, approchant de quelques centimètres la tête qu'elle soutenait... et tirant sur la mâchoire usée jusqu'à lui faire esquisser un sourire.

"Les dieux vous ont bénis d'une grande sagacité, monsieur... il en effet d'usage, par chez nous, de parler de bricolage."

Vandal, arrivant dans la pièce quelque peu après Ellion, eut un air interloqué, il leva un doigt comme pour parler, puis se ravisa, mais osa finalement:

_c'est très...seyant...

Il avait un petit sourire pincé.

* Se laisse faire et ne comprend pas grand chose à tout celà.*

Le sieur V. glissa la tête par l'ouverture, et fis :

"Nous sommes quittes pour l'instant messieurs, je vous laisse donc aux bons soins des rabouteurs... sieur Kringelgang, puisque vous êtes là, je suppose que vous vous en occuppez. Et vous deux, retrouvez-moi à la chambre de commerce lorsque vous serez décidés à travailler à nouveau avec moi."

Il salua, puis sorti. Le dénommé Kringelgang les fit entrer dans une petite pièce aux murs de velour rouge peint de symboles dorés, et où le seul mobilier était constitué d'un grand coffre à l'air solide, d'une table lourde garnie de chaînes et d'un petit tabouret sur lequel était posé un lourd volume au cuir taché de sang. Il se disposa de l'autre côté de la table, souleva le livre et l'ouvrit à l'emplacement de son marque-page.

"IX.VI : Heureux soient ceux qui souffrent, car la souffrance est le premier pas
..........................................................................................[vers la transcendance."

Il releva le visage vers les deux visiteurs.

"Messieurs, dois-je soigner vos âmes avant de rabouter vos corps épuisés ?"

Hm je me sens encore assez sain d'esprit mais comme ce n'est pas moi qui paye faite donc une revision complète. J'aimerai que tout soit fiable si jamais j'ai besoin de pousser un peu sur la machine.

Vandal prit un air étonné...
"...euh... le soin de l'âme, ça consiste en quoi exactement?"

Il prit un air sérieux, et replongea vers son livre, dont il tourna de nombreuses pages avec une dextérité stupéfiante, avant de reprendre :

"II.IX.a : Par la prière et l'instrospection, dans la reflexion de la vérité et
------------------------------------------------------------------------------------[des dieux, ton âme"
"II.IX.b : Tu élèvera et soignera, chaque cycle qu'il te sera donné de
------------------------------------------------------------------------------------[passer sans repos."

Il releva le visage et prit un air encourageant.

"Donc ?"