Interlude réparateur

Officiez mon brave j'ai toute confiance et n'y connait rien dans l'art de guérir.

Faites ce que bon vous semblera et faites le vite et bien je suis pressé de retourner au travail.

Ouais, c'est cela, officiez, officiez, c'est une bonne idée... mais faîtes gaffe quand même hein...

L'étrange mort aux pattes et cou de métal eu un grand sourire...

...

...un moment après ces dernières paroles, peut-être guère plus d'une quinzaine de minutes, mais peut-être beauuuucoup plus de l'avis des deux compères ; Kringelgang cessa enfin de relire divers passage de son livre, de commenter des couplets saints et de prier tout haut pour leur salut en cette sphère immortelle... enfin, avec un sourire, il referma l'ouvrage et désigna un petit coin de la pièce qu'une tenture pouvait visiblement isoler.

"C'est un plaisir rare de voir arriver de nouvelles âmes qui soient friantes de communion spirituelle. Un vrai plaisir. Avant que je commence le raboutage, vous désirez peut-être que nous procédions à un examen approfondi de vos faits et regrets ?"

Oh vous savez nous sommes fraichement arrivés en ces lieux et nous n'avons rien à confesser. L'innocence de la jeunesse vous comprenez. Je n'ai rien à vous raconter ej ne suis pas homme à regretter mes faits et gestes.

Vandal se frotta les mains d'un air assuré:

"Ouais, exactement moussaillon, l'inocence et la jeunesse et tout ça, enfin, quoique, s'il veut vraiment tout entendre... hmhm commencez matelot, commencez."

* Le zombi d'en face aurait voulu gagner du temps qu'il ne s'y serait pas pris autrement. Commençant à se méfier Ellion se tint pret à degainer ses armes et commença à etudier la geométrie de la salle pour chercher un moyen de fuir rapidement ou se mettre à couvert.*

Le mort fit une petite moue, puis referma son livre de prières.

"Dommage, mais je suis déjà très content de savoir que nous avons ici deux fidèles. Les gens qui demande à communier se font si rares... tous pressés, soignez-moi, soignez-moi, rien à faire de vos dieux, remettez-moi ce bras en place ! Bref, nous allons pouvoir nous lancer. J'ai cru comprendre que vous vouliez des prothèses bestiales (légères donc), frère elfe -pardonnez-moi si je fait erreur sur votre ethnie- ; et vous frère pirate, préferez-vous des réparation métalliques solides ou quelque chose qui leste moins ?"

Il saisissait d'hors et déjà Ellion avec douceur mais fermeté, et le plaquait avec cette même force tranquille sur la table. Saisissant des outils qui y étaient accrochés, il commença à limer une de ses pommettes, s'arrêtant toutes les quelques secondes pour en faire sauter un éclat d'un coup de tournevis.

Le bruit était affreux.

* Trouvant le traitement quelque peu barbare et desagreable il prit son mal en patience et, quand il put parler librement il dit alors*

Je ne sais pas ce qu'est un elfe mais ce n'est pas bien grave. Oui légères et des plus souples. L'elasticité est une propriété importante dans mes mouvements, ma race possède des os particulièrement elastiques pour des humanoïdes mais nous connaissons pas l'art des greffes dans notre peuple, nous ne regenérons pas très vite de notre vivant.
Mais ces problèmes ne concernent plus notre etat de mort. Cela doit changer pas mal de choses en ce monde.

_Hm, excusez moi, je ne voudrais pas vous vexer, mais en fait, le métal ayant uen forte tendance à couler lorsqu'il est en contact d'un liquide quelconque, je préfèrerais tout de même quelque chose de flottant... plus léger quoi!

"Très bien."

Ayant finalement terminé de rabouter l'os, Kringelgang se baissa, et fouilla dans les tonneaux jusqu'à y trouver un morceau de crâne adéquats. En quelques coups de marteau, de pierre à aiguiser puis de lime, il façonna un fragment d'os dont il plongea les bords dans le liquide jaunâtre et poisseux, à l'odeur acide, qui remplissait l'un des tonneaux.

"Je vais vous demander un peu de patience. A vous, en attendant."

Il fit alors se relever Ellion, et s'assoir Vandal dont il examina un moment le genou. A l'aide d'un morceau de bassin particulièrement épais provenant d'un quelconque humanoïde, il façonna alors un tier de bille d'os, qu'il perça d'un fin trou avant de le plonger dans la même substance. Puis, il prit un instant de repos, durant lequel seul fut perceptible le grésillement de la substance jaunâtre. Il reprit :

"Je vous termine maintenant..."

A l'aide d'un pinceau, il appliqua sur le morceau de crâne préparé pour Ellion une pâte blanche à la consistance de goudron, et à l'odeur effroyablement sèche et agressive. Il plaqua alors ce fragment dans l'orbite de son patient, donnant quelques légers coups de marteaux pour le forcer à s'ajuster... l'une ou l'autre des deux substances semblait avoir ramolli l'os.

"Maintenez-le solidement. Mieux que ça. Parfait... dans une minute, vous pourrez lâchez, et dans une heure ce sera soudé."

Revenant à Vandal, il écarta les quelques chairs situées sur le genou et les maintint en place à l'aide d'agrafes. S'agenouillant, il plaça alors un tournevis dans les fractures du genou rompu puis, en s'arc-boutant dessus, fit sauter les parties brisées dans un craquement sinistre. Après avoir limé la cavité créée, il appliqua la pâte blanche et intercala fermement la prothèse qu'il avait préparé. Il plongea alors la main dans un sceau rempli d'huile, dont il sorti plusieurs tendons livides et brillants comme des vers... et glissa l'un d'entre eux dans l'ouverture prévue à cet effet. Grâce à un petit outil, semblable à un long clou fendu en deux à son sommet, il fit remonter l'une des extrémités du tendon sous la peau, puis descendit l'autre de l'autre côté. Il put alors tendre fortement, au travers de la peau, le nerf ; puis le coudre à ses deux extrémités. Retirant les agrafes, il recousu également la peau par-dessus le genou, s'essuya les mains et se les frotta enfin d'un air très satisfait.

"Bien bien bien... messieurs, je ne pense pas que vous necessitiez plus aujourd'hui. Et n'oubliez pas : vous n'aurez pas de sensations dans les greffons avant une semaine, le temps que votre esprit les investissent. Il est probable que vous ressentiez un froid intense dans les chairs avoisinantes d'ici là, c'est normal. Cette sensation peut d'ailleurs revenir par la suite, même des années après, mais rarement longtemps. Mais mis à part ces petits désagréments, je crois qu'on peut dire que vous êtes heureux d'être réparés, n'est-ce pas ?"

Tous deux ressentaient un froid saisissant, une douleur plus supportable et une étrange impression... du dégoût ?

"héhé, merci bien moussaillon, maintenant, manque plusq u'une bonne chopine pour parfaire la chose. Enfin, on va voir. Ah, encore une question, faut il faire attention d'une quelconque manière ou biens les réparations sont d'ores et déjà solides?"

"Evitez de courir dans l'heure à venir... ensuite sautez, dansez, agitez-vous comme bon vous semble, ça tiendra. Jusqu'à la prochaine blessure, bien entendu."

Il souleva l'un des pans de tentures, différent de celui par lequel ils étaient entrée, et qui donnait sur un sas de tissus.

"Par ici, vous sortirez directement. Et bien à part cela, je vous souhaite bonne chance, et puissent les dieux faire que nous nous revoyons sans trop de dommages de votre côté. Un peu, pas plus."

* Ellion se preparant à partir lanca au guerisseur.*

Au fait, vous ne chercheriez pas quelque chose que nous pourrions vous rapporter? Vous savez? Une potion quelquonque ou des os spéciaux contre lesquels nous pourrions vous monnayer nos prochains soins si nous revenons?

Vandal salua en soulevant son chapeau, puis rajusta son manteau, remonta le col et se dirigea vers la sortie...

Kringelgang, tout en saluant les deux compères qui sortaient, fit :

"Oui oui, bien sûr, les ossements frais et en bonne quantité nous interessent. Ou des os plus vieux, moins nombreux, mais plus rare. Mais si vous ne désirez pas que nous ayons à vous les intégrer de suite, soyez prudents."

Il laissa le pan de tissu retomber, et le rattrappa à la dernière seconde.

"Ho, et les reliques sacrées aussi bien sûr. Pieuse journée."

Le sas se referma, et un léger flamboiement dans les runes de fil doré qui le recouvrait suggéra qu'il ne s'ouvrirait pas de ce côté.

Ils étaient dehors.

Bien Vandal nous voilà frais reposés et d'attaque pour aller où bon nous semble.
J'avais dans l'idée d'aller me promener dans le fortin peut etre y rencontrerions nous de nouveaux compagnons car à seulement 2 nous ne pouvons faire grand chose d'envergure ni de très audacieux.

J'aimerai monter notre petit nombre à 4 ou 5 avant d'aller explorer en profondeur arnachés d'equipements adéquats les tunnels. J'ai ouï dire que nous pourrions y trouver maintes choses très interessantes et pourquoi pas de quoi nous faire riches!

Vous avez besoin d'argent pour quitter ce pays et vous contruire un rafiot et j'en ai besoin aussi pour me faire quelques contacts. Aussi nous avons besoin de recruter quelques personnes pour nous servir ... disons de comparses meme si le terme bouclier humain pourrait etre plus aproprié.

* hrp* je sais pas pour toi John mais les duos c'est bien et ca va vite mais c'est archi dangereux. Par contre à 3 ou 4 ca peut le faire et on pourrait viser les gens qui jouent souvent pour les mettre avec nous.

Ylenic et Ena postent assez souvent et on l'air de s'amuser on pourrait les rejoindre et fusionner les groupes.*/hrp*

*Vandal ecouta les paroles d'Ellion et après un petit temps de reflexion il dit :*

-Matelot, t'as pas tort, l'equipage est restreint et il nous faut des hommes sur le pont pour manoeuvrer. Mais où veut-tu trouver de la main d'oeuvre? Et surtout je dois te rappeler que nous n'avons rien pour payer. Il nous faut donc des volontaires!

-* Ellion reflechit quelques temps*. Tout à fait juste Capitaine Vandal nous n'avons peut etre même pas de quoi nous acheter une corde... Par contre trouver de la main d'oeuvre gratuite ce n'est pas dur. Rappelez vous il n'y a pas si longtemps nous sommes arrivés ici dans le charnier. Certainement que d'autres sont arrivés depuis et je parie qu'il y en a qui y sont encore!

Nous pourrions les enroler en leur disant que nous sommes à la recherche d'un trésor! Vous vous y connaissez mieux que moi pour apater des aventurier qui ont soif de richesses, je suis sûr que vos talents de capitaine les convaincront.

- Hmm moui, c'est une idée sortie de la tete d'un piéton mais pourquoi pas. Le charnier donc. Allons-y.

* Ellion prit les devants se rappelant vaguement de la direction du charnier. Son sens de l'orientation n'etant pas trop mauvais il s'y retrouvèrent relativement rapidement.*

[ Dans le Charnier, A la recherche de nouveaux compagnons ]