La compagnie recherche un boulot

* De retour dans le coeur, sereins et bien aéré après avoir quitté l'atmosphère etouffante des forges, ils se mirent à la recherche de monsieur V.
Dans un premier temps leurs recherches s'étaient focalisées sur le marché mais chose curieuse les deux comparses ne le trouvaient pas sans doute avaient ils encore de la suie dans les orbites. Aussi s'étaient-ils resolus à demander aux passants où pouvaient-ils trouver monsieur V.

Continuons par ici si dans 5 minutes nous ne l'avons pas trouvé nous irons à la chambre du commerce.

* S'arretant il dit à l'oreille de fearan.* Hm, tu vois la grande baraque accompagnée du squelette en train de transporter son coffre? Ils n'ont pas l'air dans leur assiette aussi allons-y poliement mais c'est l'un des gardes du corps de monsieur V. Suis-moi je vais lui demander où trouver son patron.

* Fendant la foule pour parvenir pres du garde du corps et de son accolyte il manqua de trebucher en bousculant certaines personnes mais se reteint. Il arriva donc pres des 2 morts vivants et demanda a la grande brute.* Salut a toi ! TU ne me reconnais pas? C'est moi, le type pour qui tu es allé chercher cette épée il y a quelques temps ici même! * Ellion montra son arme qui etait sagement rangée.*

En fait si je viens te deranger c'est pour te demander où se trouve ton patron, monsieur V. D'ailleurs en l'echange de ce renseignement je propose que mon ami et moi vous aidions à transporter ce coffre qui m'a l'air d'user l'huile de coude de ton compagnon, jusqu'a sa destination.
Accepterais-tu cet echange de bons procédés?

La réponse fut claire, nette, précise :

"Non."

Ils reprirent leur marche et commencèrent à fendre la foule, puis le squelette portant le coffre sembla pris d'un remord et se retourna :

"Enfin, vous auriez pas mal de chance de le croiser à la chambre du commerce, elle installée un peu plus loin dans la rue sud."

Sans attendre et avec une crainte évidente pour le garde du corps, dont la lueur dans les orbites se fit glaciale, il se retourna et repris la marche.

Merci bien mon brave.
* Ellion se retourna et gromella.*
Quel rustre celui-là je te jure. Enfin bon au moins on a pas eu à transporter son coffre. ALlez viens Fearan tu avais raison, allons à la chambre du commerce dans la rue sud!

Il leur fallu une bonne minute pour sortir de la petite foule du Coeur, les marchands accrocheurs et les passants trapinards n'accélérant pas la marche. Une fois extirpés du bazar, couvrir la centaine de mètres qui les séparaient de la Chambre du Commerce ne prit pas plus de temps, et ils ne repérèrent rien de suspect sur le chemin.

Un grand bâtiment troglodyte, déjà luxueux à l'origine, avait été en grande partie restauré et arborait tentures dorées, symboles voyants (une main d'argent contenant un cercle sur la paume) et lampes à huile brûlants plein feux. On devinait au travers des fins tissus cachants les fenètres les ombres chinoises de squelettes et zombies en pleine activité, et à l'entrée se trouvaient deux gardes aux lourdes armures damasquinées d'or : l'un portait une arquebuse de fer noir à la gueule redoutable, l'autre une épée et un bouclier décorés de la main d'argent ; et tous deux semblaient alertes. A l'approche des deux compagnons, le guerrier fit :

"Bienvenue, messieurs. Vous nous confierez vos armes avant d'aller plus loin, et cette conditon n'est pas négociable. Quel est le motif de votre visite ici ?"

Le garde ne paru pas surpris ou irrité outre mesure... il se contenta de répliquer d'un ton froid :

"Nous ne vous confions pas de ticket, si vous voulez entrer dans la demeure du Syndicat, il vous faut lui faire confiance. Tout vous sera restauré si vous ne violez pas les règles de l'hospitalité."

L'autre, sans bouger ni hésiter, continua :

"Le motif de votre visite doit être explicité clairement, vous entrez ici avec l'intention de rencontrer une personne ou d'obtenir un renseignement, ce dont nous devons être informés. Merci."

* Ellion tira ses armes et les tendis au responsable de l'inventaire.*

En fait nous venons pour les deux. Nous venons chercher un renseignement pour trouver quelqu'un. Avez vous vraiment besoin d'autres precisions?

A qui pourrions nous à votre avis nous adresser pour trouver ce que nous cherchons à coups sûrs? Ce n'est pas que je ne faits pas confiance au syndicat mais c'est que je n'aime pas me retrouver loin de mes lames très longtemps.

Pouvons nous passer maintenant?

"Si vous désirez un renseignement d'ordre général, nous vous dirigerons vers la personne la plus à même de vous aider. Conversation d'ordre commercial, personnelle, politique ? Si vous savz déjà qui vous comptez voir, nous vous indiquerons comment le rejoindre."

Puis un imperceptible hochement de tête à son collègue, qui fit d'un ton neutre :

"Vos armes quand à elles seront en sécurité, et le temps que vous passerez loin d'elle ne dépend que de vous."

Je serai clair nous cherchons monsieur V... (il utilise le nom exact). Nous venons parler affaire en fait. Merci pour les armes au fait. * Ellion suivi alors le garde qui le mena vers la bonne porte. Arrivant alors devant monsieur V il attendit qu'il soit libre et s'avanca vers lui en disant.*

Comme on se retrouve! Alors dites moi quelles sont les nouvelles?
Les affaires sont bonnes? Vous auriez quelque chose pour nous? Nous ne sommes encore que deux cette fois, vous n'auriez pas vu mon camarade le pirate?