Le sieur V était un templein...un gars qui bosse au temple..

*Ellion ne perdit pas une seconde et degaina ses épées et se posta près d'une issue d'où pouvait provenir une attaque. Il avait décidé qu'il restera en poste jusqu'a ce que la situation exige un changement.*

quand à Enaryon, il se posta près de Vandal et de l'homme sans tête et sortit ses épées.

Après quelques instants, Ylenic repéra le pan de tenture qui menait à l'intérieur et s'y engouffra. Pendant que les autres se postaient, le squelette décapité fit quelques mouvements vagues de la main :

"Du calme, mon adversaire... jusqu'à venir m'expirer ici. A priori."

Ylenic ressorti alors, accompagné d'un rabouteur squelette dont les membres et le thorax étaient hérissés d'innombrables clous.

"Hum, je vois..."

A cet instant, le squelette décapité trembla soudain, avant de s'effondrer au sol comme un fagot de bois, la cape s'affaissant ensuite sur les restes. Après une poignée de secondes, elle se hérissa comme pleine d'électricité statique ; puis apparue une sphère jaune et instable, comme faite de fumée ou de flamme, qui s'éleva de quelques pieds. Le praticien écarta alors tout le monde d'un geste :

"Que personne ne touche cette sphère."

Il sortit d'une de ses bourses un gant fait d'un tissu noir aux motifs blancs, qu'il enfila aisement. Il saisit ensuite la sphère avec précaution, avant de retourner vers sa chambre d'opération.

"Si quelqu'un voulait bien m'apporter les restes..."

Après un instant de silence, une autre voix s'éleva, plus lointaine... à chacune de ses paroles, la sphère jaune tremblotait :

"Je vous... reconnaissant... assez vite."

Hm on est jamais trop prudent... * Ellion rangea son glaive mais garda son arme secondaire en main.* Il attendit un moment que le rabouteux arrive à remettre l'esprit de cet etre dans un corps à peu pret stable puis lui demanda: *

Dites donc l'ami, qui a bien pu vous amocher de la sorte? C'est pas du travail de professionel en plus, j'ai connu plus subtil pour expirer quelqu'un que de lui defoncer le crane... Si vous nous expliquiez un peu tout ca?

Vandal ramassa le parchemin ainsi que les divers bouts de corps qu'il put ramasser avant de suivre le rabouteur. Après avoir posé les restes à l'endroit indiqué, Vandal attendit que leur nouvel ami soit en état de proférer quelque chose avant de lui poser la moindre question...

Enaryon rangea ses armes mais garda quand même les mains dessus et se pencha vers Vandal pour lui demander "Qu'est-ce que sa donne Capitaine?"

"hmm" dit Enaryon se tournant vers Fearan :"Mais nous sommes sur nos gardes" dit-il en gardant les mains posés sur ses épées en souriant. "Je suis d'accord avec toi et Ellion mais cela m'étonnerait franchement que le tueur soit encore dans les parages" dit Enaryon a Fearan, puis il jeta un coup d'oeil aux alentours pour voir s'il y avais quelqu'un de suspect dans les parages.

Vandal ne répondait pas, écoutant à peine. Il attendait impatiemment que puuzzle-man soit en état de parler...

Quelques minutes plus tard, le rabouteur s'acharnait à remettre en place les différentes pièces du puzzle osseux, laissant à d'autres le soin des explications. Il força la sphère bleutée à réintégrer le corps avant d'avoir finit le bricolage, préférant éviter qu'elle ne se dissippe ; mais le cadavre ne semblait pas encore en état de reparler.

Cependant, un mort puissament armuré entrouvrit alors les tentures de l'entrée à l'aide de sa masse, avant d'entrer d'un pas lourd. Squelette, zombie ou spectre creux, nulle faille dans son armure lourde et couverte de rayures ne révèlait sa nature. Voyant Ena, Ylenic et Ellion sur leurs gardes, il n'avança pas plus et ne risqua qu'un bref regard vers la salle où se tenaient Vandal, le rabouteur et son patient.

"On dirait que ce faiblard de Bald s'est trouvé des gardes du corps, héhé... du calme les gars, je suis un duelliste professionnel et je n'agresserais personne hors de l'arène. Je veux juste lui parler."

Vandal considéra un instant la proposition, se disant que de toute façon, vu la masse du gaillard, il aurait du mal à l'empêcher de faire quoi que ce soit. Il se disait également que grâce à lui ils pourraient toujours en apprendre un peu sur l'existence et le pourquoi du comment de leur infortuné camarade. Au cas ou malheureusement le mort tenterait une action stupidement violente -ce qu'il ne croyait guère possibel dans une infirmerie, un peu de respect tout de même, même lui avait eu des scrupules à attaquer les infirmeries. Il l'avait fait quand même, mais c'était une autre histoire- ils pourraient tous se jeter sur lui sauvagement en hurlant comme des déments.

_Vas-y, il t'écoute, du moins, autant qu'il le peut...

Enaryon imita fearan en se campant de l'autre côte du mort/spectre/zombie.

* Ellion se mit à distance suffisemment grande de la masse pour ne pas etre atteint directement. Puis, il ecouta la conversation gardant une épée à la main et jouant avec.*

Après un signe de tête reconnaissant, le mort s'engagea dans la pièce où sa victime se faisait réparer. Le rabouteur lui lança un regard perçant qui lui fit ranger sa masse à sa ceinture, puis le laissa approcher -tant qu'on ne lui rajoutait pas du boulot...-

"Alors Bald," fit le guerrier "Tu doutes donc toujours de ma réputation de duelliste invaincu et de guerrier loyal ? Je t'en ais pourtant démontré le premier point, et mes arguments tu les as... reçus. Quand au second, tu n'aurais pas dû en douter plus, je te l'affirme."

Il s'installa sur le coffre qui reposait dans l'un des angles de la pièce.

"Laisse tes gardes partir... dès que tu es remis sur pied, je t'emmène à l'arène et nous finissons ce duel. Même si ta fuite m'a fait gagner par forfait, je ne supporte pas de laisser quelque chose inachevé..."

Le cadavre qui lui faisait face n'était toujours pas en état de parler, mais semblait dans un état d'angoisse assez compréhensible... mais avant que quelqu'un ose une parole, le rabouteur fit -sans se détacher de son ouvrage- :

"Merci messieurs, je peux finir sans vous. Si vous avez à faire..."

Messieurs nous devons nous rendre à la chambre du commerce et ce au plus vite. Ne nous melons pas de ce qui en nous regarde pas. * Se retournant vers le duelliste en armure et sa victime.* Messieurs, je vous salue!.

* Et sur ce il partit en direction de la chambre du commerce.*

_Attendez les gars, c'est gentil, mais j'aimerais quand même savori ce qu'en pense notre ami...Bald? C'est bien ça n'est-ce pas? Bon, en tout cas, j'attendrai le temps qu'il faudra... vous comprenez, dit-il en s'adressant au mort en armure, il avait commencé à me dire quelque chose, et il n'a pas pu finir... ça m'ennuie. Je en suis pas son garde du corps, je suis son compagnon d'infortune. C'est singulièrement différent vous ne trouvez pas?

Le rabouteur haussa les épaules. Le guerrier donna lui une frappe amicale et sonore sur l'épaule de Vandal, puis fit tout en regardant les trois autres :

"Vous êtes arrivés ensembles ici, c'est ça ? La fidélité, je peux comprendre. Très noble. Et puis je vous empêche pas de discuter pendant que je l'emmène hein, mais il faut que je finisse ce duel au plus vite pour ne pas ternir ma réputation. Vous pouvez comprendre ça, hein ? Je fait mon boulot, moi."

Enaryon était suspicieux quand au fait que le combat se soit dérouler dans un endroit spécial mais il ne dit rien et attendit patiement que le rabouteur finisse son office.

* Atendant à la porte voyant que ses compagnons ne le suivent pas.*
Capitaine, vous vous souvenez de notre dernière discussion concernant notre progression?

S'il n'est pas de toute première necessité de parler à ce pauvre bougre, laissons-le nous avons à faire de notre coté.

_Deux minutes matelôts, on est pas aux pièces. Enfin, si vous le voulez, vous pouvez toujours vous rendre auprès de qui vous saV pour lui exposer nos considérations, tandis que je reste éclaircir cette petite incompréhension.

Puis, ouvrant les bras en signe de paix, il s'adressa au nouveau venu.

_Non parce que, vosu comprenez, fidélité ou pas ou s'enf out. La question, c'est juste que monsieur avait bel et bien quelque chose à me dire et j'aimerais bien en entendre un peu plus. Voilà, c'est tout, il n'y a aucune véléité meurtrière derrière tout cela. Une fois ceci fait, je vous laisse votre mannequin d'entrainement hein...

ils attendirent donc que le rabouteur finissent de recoller les morceaux.

Après quelques minutes, le squelette en partie reconstitué trouva la force de tirailler le sac du rabouteur. Celui-ci releva la tête, et quelques chuchotis furent échangés... un instant plus tard, il reprenait son travail, tandis que la victime allongée traçait sur un parchemin des mots hésitants (pas facile d'écrire allongé, sur une feuille à côté de vous). Après de longues poignées de secondes (durant lesquelles le rabouteur mit en place un cric dans la poitrine de son patient, qu'il commença à actionner pour écarter les côtes), le parchemin fut poussé vers le bord de la table :

"Vous m'avez l'air de nouveaux, alors vous ne devez pas le savoir : je défend une cause juste, ici. Cet être a été payé pour me défier par des gens qui n'aiment pas qu'on remette certaines règles en cause, et même si il ne m'expire pas il compte probablement me laisser à l'état de spectre... faites-moi sortir de là s'il vous plaît, vous n'êtes peut-être pas encore aussi corrompu que les autres. Si la cause ne vous suffit pas, je vous récompenserais."

L'être en armure, qui était assis, se releva légèrement et jeta un regard au papier.

"'C'est interressant, ce qu'il a écrit ? Autre chose que "A l'aide, bouhou j'ai peur ?" peut-être ?"