Votre arrivée...

Vandal, qui suivait derrière, accéléra pour parvenir à la hauteur du super-guerrier-en-armure-de-plates-plus-12.

"Holà, maître Gnaag, pardonnez ma familiarité mais, en fait, ici c'est ou?"

Il réfléchit à la question suivante à poser au grand gaillard

"Et aussi, euh... ici, bon d'accord, mais autour c'est différent? Enfin, c'est toujours le même sympathique paysage? Il y a la mer dans cet endroit?"

Tout en continuant à marcher, il tourna brièvement la tête pour s'assurer que les autres étaient toujours la, et que le gobelin ne préparait pas un quelconque sale coup.

Le grand squelette paru rassuré par ce flot de questions familières, et arbora l'espace d'une seconde un grand sourire niais et osseux. Puis il pris une seconde ou deux un air neutre, comme si il préparait sa phrase, et repris :

"Alors, ce qu'on compte faire de vous, c'est vous intégrer à notre bastion. Là vous n'avez pas beaucoup de choix parce qu'ici, sortir c'est expirer. Et moi je suis un Sergent, l'un des bras droit de Garon, notre chef militaire adoré. Heuuuu... enfin, je veux dire que tout les guerriers le considèrent comme le chef en tout cas."

"Le Fort est entièrement souterrain, mais chaque quartier est différent des autres. Voilà l'un des plans, vous serez gentil de le rendre quand vous en aurez plus besoin et de pas faire d'annotations. Sinon, la meilleure présentation possible, c'est celle de notre chef, j'la connais par coeur..."

Suite à quoi il récite d'une voix grave les différents fragments notés dans les en-têtes de quartiers, comme si il avait gravé chaque mot sur un de ses os.

"Ben sinon pour la mer je sais qu'il y en a une, mais elle est à l'extérieur, autant dire inaccessible. Mais si ça vous intéresse, parcourez les quais à la recherche de Grek et Lafurie, ces deux-là rêvent de construire un navire et de l'amener d'une manière ou d'une autre à l'extérieur. Y'a plein de gens avec des projets bizarres dans le coin. J'veux dire, survivre c'est un métier qui vous occuppe suffisement l'esprit non ? Surmourir, j'voulait dire."

interessant tout cela et queslls sont les coutumes locales pour se presenter a un chef ici? doit on faire ses preuves au combat pour obtenir un grade quelquonque ou cirer les bottes d'une façon des plus habiles qui soit?

"Et ben, pour ce que j'en sais, Garon juge qu'à la performance. C'est pas le genre à se laisser flatter, 'voyez. Un duel, c'est une manière de montrer qu'on est efficace, mais c'est pas la seule."

Une nouvelle pause de quelques instants.

"Moi pour devenir Soldat j'me suis enfoncé dans les tunnels et j'en ai ramené les têtes de cinq zombis décérébrés, ainsi qu'une émeraude qui tenait dans ma paume."

Il désigne la pierre qui orne le pommeau de son épée.

"A oui au fait, ceux qui nous ressemblent au niveau de l'etat mais qu'y font que baver et manger, on les appelle les décérébrés. Y'a pas d'hésitation à avoir face à eux, ils ont plus rien de vivant. C'est ce que dit Garon."

Il s'arrête un instant, arrivé à l'entrée d'un tunnel sombre et humide perçant la roche, puis vous fait signe de le suivre.

"Et après... ben après, j'ai fait deux-trois autres trucs et puis voilà, je suis un haut gradé maintenant. Si vous voulez essayer, y'a pas de problème, mais pour les hauts grades on risque de se bousculer un peu."

Il sourit d'un air encourageant.

Pendant ce temps, Vandal avait insensiblement ralenti la marche de manière à surveiller les faits et gestes du gobelin. Il ne lui inspirait que très peu de confiance. Toutefois, il ne s'en faisait pas beaucoup, de son vivant, il avait appris à mâter ce genre de marins d'eau douce.
Il aperçut Gnaag qui s'arrêtait devant un large tunnel. Il ne pressa pas le pas, mais finit tout de même par le rejoindre.
Regardant alternativement Gnaag et Ellrion, il demanda:

_C'est par là? Droit devant moussaillons, hissez la grand voile, sous le vent moussallions, sous le vent!

Dit-il en pénêtrant dans l'obscurité. Ses derniers mots avaient étés amplifiés par l'écho de manière spectaculaire.

entendant le vieux pirate : * keskidi, celui la ? *

Le tunnel était sombre et humide, mais une faible luminosité y regnait. L'épée de Gnaag y luisait légèrement, pour des yeux avisés... Un chemin alternatif s'ouvrit sur la gauche, mais il l'ignora, parcourant les tunnels sans la moindre hésitation.

"Vous inquiétez,pas ce tunnel est court et pas trop dangereux. On y sera dans quelques minutes. Et pour répondre à ta question, Prince, nos ennemis c'est juste des connard qu'on extermine. Je vois pas comment on pourrait discuter avec des monstres géants malformés et des hordes de décérébrés, et je vois par l'interêt de le faire. Et pis de toute façon ils ont pas de chef que je sache. Ils veulent juste expirer tout ce qui passe. Enfin je crois... j'me pose pas vraiment la question, pour être honnête."

Alors que le mort prononçait ces mots, la lueur verdâtre augmentait peu à peu. Enfin, après un dernier virage, le tunnel déboucha sur une rue souterraine en partie effondrée, dont les constructions troglodytes à deux étages semblaient avoir subi de multiples outrages au cours des temps. Tout était éclairé par un canal rempli de cette étrange substance lumineuse, qui coulait au milieu de la rue et lui conferait une atmosphère glauque.

* Ellion suivant toujours le grand guerrier en armure prit note de ces informations qui semblaient ne pas lui convenir*?

Bien bien bien c'est laid ici je préfère encore ma foret natale ! quelle ignominie et quelle decadence il faudrait nettoyer tout cela enfin j'imagine que vos gens ont mieux a faire que de vivre dans un endroit luxueux.

Soit continuons et allons prestement et peut etre serait - il serait sympathique de faire une mauvaise rencontre pour que je puisse me derouiller!

Vandal parcourut attentivement chaque détail du paysage en se forçant à l'apprécier. Il lui rappelait un peu les falaises maritimes de Fourmidhil, mais ce nom était -une fois de plus- associé à un très mauvais souvenirs. Il n'aimait décidément pas les orques...

_Ah! C'est assez coquet comme endroit... j'aime assez. On a des formalités à accomplir je suppose, du genre droit de passage, registre du navire et caetera?

Il avait encore du mal à se rendre compte qu'il n'était pas vraiment sur Fourmidhil, ni sur aucun autre continentdhil.

"Bééé... en fait non, y'a aucun droit de passage ni rien. Et non, c'est beaucoup trop vaste pour qu'on nettoie. On l'a fait pour quelques quartiers, les plus utiles, et c'est tout."

Il prend une ou deux secondes un air neutre, se demandant si 'il n'a rien oublié.

"Ben donc, vous pouvez vous déplacer comme vous voulez dans la cité, évitez juste les endroits chauds. Vous pouvez faire ce que vous voulez aussi, tant que vous ne gênez personne."

Un court silence.

"Heuuu... voilà. Vous êtes libre, je vous laisse le plan, rendez-le après hein ? Je rentre au Fortin, faites ce que vous voulez. Essayez d'être utile à la communauté. Bonne chance, hein..."

Il prend un air gêné et sourit. Puis commence à s'éloigner d'un air faussement dégagé.

"Arf... Je sais jamais quoi dire à ce moment là."

Soupir

* les combats, encore les combats, toujours les combats... n'a-t-il rien d'autre en tête ? *

réfléchissant : * mais le début de sa stratégie me plait *

a voix basse : "Si il s'agit de négocier ou de faire du tort a quelqu'un, je pense pouvoir vous être utile, messieurs..."

Vandal eut l'air interloqué. Il répondit sur un ton presque énervé

_Par les mamelles de la putain du Roi, tu n'y vas pas par quatre chemins! Avant de prendre quelque décision hâtive, il me semble qu'il serait plus sur de visiter l'endroit et de négocier avec les indigènes, avant de vouloir les pendre hauts et court!

Il jeta un rapide coup d'oeil autour de lui pour s'assurer que personne ne les épiait, puis il reprit à voix plus basse.

_Du reste, bien sur ta proposition est alléchante, mais crois moi, tenter de renverser un chef, surtout si on ne connait pas ses forces ou ses faiblesses, c'est très risqué. Un peu trop si tu veux mon avis. Et puis quoi, ous avons l'éternité devant nous...

Vandal se frotta les mains, puis se saisit du plan et repéra l'endroit ou il se trouvait. Il en conclut que quelque part au Sud-Ouest devait se trouver ce qui était modestement nommé sur le plan Le Coeur. Il fit quelques pas et tenta d'aperçevoir un passage qui lui permettrait d'accéder à cet endroit. n'en voyant aucun, il aprenta la rue dans laquelle il se trouvait de manière à en décourir un.
Cependant, voyant que ses compagnons ne le suivaient pas, il s'arrêta, se retourna vers eux.

_Eh bien quoi moussaillons, vous allez rester plantés là comme des merlans jusqu'à ce que le Grand Bouc vienne vous prendre?

oui allons y et reflechissons en chemin suivant ce que nous trouvons.

[ Dans le Coeur, Il entra dans le Coeur...]