Lorsque la créature disparu dans le couloir d'en face, il eu toutes les peines du monde à descendre à la fois rapidement et silencieusement, ce qu'il parvint pourtant à faire avec dextérité. Il traversa alors rapidement la pièce, puis se lança dans l'escalade du monticule opposé... durant laquelle il fit un peu plus de bruit. Avait-il été repéré ? Il l'ignorait. Toujours es-t'il qu'une fois au sommet, la créature avait disparu : heureusement, ses traces restaient facilement visibles dans les cendres.
Le couloir suivant, d'une vingtaine de mètres de long, montait légèrement et était surtout recouvert d'une épaisseur croissante de cendres : au bout d'un moment, la progression s'y fit difficile et légèrement moins discrète. Le tunnel se séparait au bout en deux : une branche droite montant rapidement et recouverte de cendres toujours plus épaisses, et une branche gauche et plate où s'engageaient les traces. Ils n"entendaient aucun bruit, hors ceux de leurs propres pas...